14 Juillet à Pondichéry
Pour la fête nationale, nous avons dégoté des invitations afin de venir au Consulat de Pondichéry s'empiffrer de saucisson et de champagne aux frais de l'Etat Français. Ne t'inquiète pas, on a trinqué à ta santé cher contribuable.
Normalement, il suffit d'être français pour pouvoir venir à la soirée. Mais à Pondy ça ne suffit plus : il faut désormais être invité, c.a.d avoir reçu un carton où la "consulette" comme on l'appelle ici vous prie de lui faire l'honneur de votre présence. Il y a donc des français qui eux, sont priés de rester chez eux.
On ne sait pas trop pourquoi. Il semblerait que certains français (les francos-pondichériens, c.a.d les indiens qui ont la nationalité française) abuse un peu sur l'alcool, et que cela finisse par dégénérer.
En tous cas c'est ce qui se raconte quand on a épuisé le sujet des spécialités culinaires importées de métropole ou celui du feux d'artifice annulé pour cause de deuil national suite au décès de l'ancien premier ministre indien.
Le résultat est que cette année on était une majorité de blancs (sur environ 400 personnes), ça a fait bizarre à certains.
L'autre nouveauté, que tout le monde a apprécié, c'est l'ambiance un peu moins prout-prout et un peu plus festive, avec DJ, bal musette et même l'immanquable symbole d'une soirée à la française bien réussie : la chenille. C'était donc une soirée bien sympa, je pense que tout le monde a apprécié. J'ai même vu pour la première fois des indiennes se lâcher (un peu) en public.
J'ai aussi pu discuter avec pas mal de monde, notamment avec la consulette afin de me plaindre qu'il n'y avait pas de Ferrero Rocher. Oui bon, je sais, ça doit être la 500ème fois qu'on lui fait la blague, mais elle a quand même rigolé.
Puis elle m'a expliqué, très sérieusement, que ça n'a jamais été le cas dans aucune réception d'ambassade, et que le bon goût de Monsieur l'Ambassadeur était une pure invention de Ferrero. Ce 14 Juillet 2007, un de mes derniers rêves d'enfant s'est évanoui.
Normalement, il suffit d'être français pour pouvoir venir à la soirée. Mais à Pondy ça ne suffit plus : il faut désormais être invité, c.a.d avoir reçu un carton où la "consulette" comme on l'appelle ici vous prie de lui faire l'honneur de votre présence. Il y a donc des français qui eux, sont priés de rester chez eux.
On ne sait pas trop pourquoi. Il semblerait que certains français (les francos-pondichériens, c.a.d les indiens qui ont la nationalité française) abuse un peu sur l'alcool, et que cela finisse par dégénérer.
En tous cas c'est ce qui se raconte quand on a épuisé le sujet des spécialités culinaires importées de métropole ou celui du feux d'artifice annulé pour cause de deuil national suite au décès de l'ancien premier ministre indien.
Le résultat est que cette année on était une majorité de blancs (sur environ 400 personnes), ça a fait bizarre à certains.
L'autre nouveauté, que tout le monde a apprécié, c'est l'ambiance un peu moins prout-prout et un peu plus festive, avec DJ, bal musette et même l'immanquable symbole d'une soirée à la française bien réussie : la chenille. C'était donc une soirée bien sympa, je pense que tout le monde a apprécié. J'ai même vu pour la première fois des indiennes se lâcher (un peu) en public.
J'ai aussi pu discuter avec pas mal de monde, notamment avec la consulette afin de me plaindre qu'il n'y avait pas de Ferrero Rocher. Oui bon, je sais, ça doit être la 500ème fois qu'on lui fait la blague, mais elle a quand même rigolé.
Puis elle m'a expliqué, très sérieusement, que ça n'a jamais été le cas dans aucune réception d'ambassade, et que le bon goût de Monsieur l'Ambassadeur était une pure invention de Ferrero. Ce 14 Juillet 2007, un de mes derniers rêves d'enfant s'est évanoui.